Christine Beckers, à son palmarès, tous les titres en Belgique, vainqueur aux 24 H du Mans en classe 2L, Rallye de Monte-Carlo, Nascar, Paris-Dakar, 24 Heures de Spa, rien ne l’arrête!
Christine Beckers, dispute sa dernière course officielle en juillet 1980. Après son retrait de la compétition du sport automobile, en monoplace, Rallye, course de côte, Tourisme, Paris-Dakar, NASCAR,… étant de formation journaliste, elle exerce maintenant ce métier dans des revues automobiles.
Dans sa carrière de pilote féminine, Christine Beckers participe de 1973 à 1977, 4 fois aux 24 Heures du Mans, elle s’y distingue en 1974, avec comme coéquipières, Marie Laurent et Yvette Fontaine, remportant l’épreuve en classe 2L, au volant d’une Chevron Seiko.
1976, elle intègre l’écurie Inaltéra, avec Pescarolo et Beltoise, en équipe avec Jean-Pierre Jaussaud et Jean Rondeau.
1977, elle s’associe à Lella Lombardi (seule pilote féminine marquant 1 point au Championnat du Monde de F1). Christine Beckers, obtient alors, la 11ème place meilleur classement féminin existant pour la compétition à ce jour (11ème au classement général). Et ceen lalgré une série de tête-à-queue consécutif à un court-circuit à plus de 320 km à l’heure dans la ligne droite des Hunaudières.
En pleine nuit, elle répare seule son Inaltéra, ce qui lui coûte plus de 2 heures d’arrêt, tant sur la piste que dans les stands.
Aussi, Christine Beckers était fiancée au Français Roger Dubos (responsable de l’école de pilotage du circuit d’Albi, et champion de France en 1969 de Formule MEP1). Malheureusement Roger décède aux 24 Heures de Spa, lors d’un accident avec l’Allemand Hans-Peter Joisten en 1973.
Christine Beckers participe au Paris/ Dakar, en 1979, 1980 et 1982. Christine Beckers, est la seule pilote féminine européenne, à s’être qualifiée en Nascar sur l’ovale de Daytona. Prenant part à deux éditions des 24 Heures, au volant de l’Inaltera et de la BMW M3.
Michèle Mouton, Vice-Championne du Monde des Rallyes, estimait qu’une femme pilote automobile, aurait des difficultés à être Championne du Monde de F1. Aussi, les femmes pilotes, selon Michèle, ayant un instinct de conservation plus développé qui les empêchait d’aller chercher la toute dernière limite. He bien, il à été demandé à Christine Beckers son avis, voici sa response :
« Je ne suis pas d’accord du tout ! J’avais lu effectivement ce commentaire à l’époque où je roulais avec les Williams F1. J’étais à Magny-Cours, nous venions d’adopter des enfants. Mon mari m’avait dit que maintenant que j’étais maman, j’irais plus doucement… Dans le premier gauche après les stands, qui passe à fond mais tout juste avec une Formule 1, j’ai pensé à mes enfants, j’ai mis le pied à fond et je leur ai dit en pensée « mes enfants, si vous saviez comme maman prend son pied ! » Donc pour moi, ça n’a rien changé à ma façon de conduire. Quand on est au volant, on ne pense plus à rien d’autre que son pilotage. A Magny-Cours, dans ce premier virage, c’était un peu spécial, mais dans le virage suivant, c’était déjà oublié.”
Depuis son retrait de la compétition automobile, Christine Beckers pratique la moto, l’aviation, le parapente et le quad. Avec son mari Louis Schmitz, ils sponsorisent en F1 Thierry Boutsen, et ils effectuent plusieurs traversées du désert Avec l’aide de Thierry et Ayrton Senna, ils ont adopté 2 enfants originaires du Brésil.
En demandant à Christine Becker, qu’elle était l’expérience dans sa carrière qui était la plus marquante ? voici sa réponse :
« Je crois que, en dehors du Mans, c’est quand même cette expérience en NASCAR à Daytona lors des 400 Miles. C’était tellement différent de tout ce que j’avais fait jusque là. Le NASCAR, c’est un monde très fermé, déjà même pour les hommes, alors que dire pour une femme ? C’est sûr qu’on était regardées avec des grands yeux. A l’époque en NASCAR, il n’ y avait qu’une seule femme, Janet Guthrie. Quand j’ai participé pour la première fois, je ne pensais évidemment pas gagner, mais je voulais progresser. C’est ce que j’ai fait, en partant de la quarantième place pour être à peu près vingt-cinquième au moment de mon abandon. Ce n’était pas si mal… J’ai dépassé les voitures, j’ai compris assez vite le principe de l’aspiration, c’était vraiment intéressant. Ceux qui ne l’ont pas fait trouvent ça idiot de tourner en rond. Il faut monter haut vers le mur, il y a une vraie technique et il faut apprendre vite car on n’avait pas beaucoup de tours pour se qualifier. Le système de qualifications était particulier. Nous étions rien que nous en piste avec deux tours pour se qualifier, ce qui n’est pas beaucoup.”
La passion de la compétition automobile, à commencé en 1958, Christine Beckers avait alors 15 ans, lorsque son père l’emmène avec ses petits frères, à un grand prix de F1 à Francorchamps, elle a été de suite envoûtée. Depuis toute petite, lorsque l’on posait la question à Christine Beckers, que compte tu faire lorsque tu seras grande ? Christine répondait « Pilote de F1 »
Depuis ce dimanche de 1958, malgré les batailles avec son papa, les craintes de sa maman, rien ne l’a démotivé pour tenter de faire carrière en tant que femme pilote automobile. C’est donc un rêve qui s’est concrétisé le 26 février 1966 pour son premier rallye. Aussi, ce rêve s’est poursuivit pendant 15 ans, et environ 200 compétitions, jusqu’au Paris-Dakar en 1982
Tout d’abord une photo dédicacée, de Christine Beckers, commémorant des divers titres de championne de Belgique des conductrices, de Christine Beckers, et la représentant à bord du proto Fiat Abarth X 1/9
Montage de photos que Christine Beckers avait dédicacé.
1966
Pendant 2 ans Christine Beckers fait ses débuts en rallye en NSU.
1967
1968
Après plusieurs succès en NSU 1000 TT et quelques courses en monoplace Formule Vee, Christine Beckers est engagée chez Alfa Romeo Benelux
1969
1970
1971
1973
Un épisode plus tragique dans la vie de Christine Beckers, la disparition de Roger Dubos, son compagnon, lors des 24 heures de Spa en juillet 73
1974
1976
1977
Christine Bekcers Seule européenne à s’être qualifiée en NASCAR à Daytona (Firecracker 400)
1979
1980
2007
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Bonjour Christine, enchantée de votre message, bravo pour votre belle carrière de femme pilote, toujours bienvenu pour les propositions et idées, je vais m’en occuper excellente journée Daniela
Vous ne parlez pas de la formidable pilote Eliska Junek qui fut en tête à la Targa Florio devant un certain…Ascari !
Bonjour Christine, merci de votre message, je suis en Ile de France, merci pour toutes vos prestations, bonne fin de journée Daniela
Un tout grand BRAVO pour ton parcours que j’ai suivi de loin après 1969. Des gros bisous et peut-être un jour on se retrouvera. Nadine Lambert-Chantrenne (Pénélope).
Quel article ! Merci Daniela, où est votre atelier ?
thank you, for information always welcome. Daniela
Lella Lombardi also qualified for the Daytona event in 1977.